Le 11 septembre 2001 pour les nuls

Publié le par bbsky network

L'US Air Force intercepte chaque année, en 10 minutes, une centaine d'avions égarés ou en panne de radio. C'est une opération soigneusement réglée. Mais le 11 septembre, les procédures ne sont pas respectées.


À 8h14, le vol AA11 est détourné. Deux F15 décollent mais ils partent du mauvais aéroport, Otis, à 250 km de New York, au lieu de McGuire à 20 km, et traînent en chemin. Le vol 11 n'est pas intercepté et s'écrase contre la tour nord du World Trade Center, 30 minutes après son détournement.

 

À 8h42, le vol UA175 est détourné à son tour. Les F15 déjà en vol ne l'interceptent pas, prétextant des radars aveugles. Le vol 175 frappe la tour sud du WTC 20 minutes après son détournement.

 

À 8h50, le vol AA77 est détourné. Deux F16 décollent pour l'intercepter mais à la suite d'une mauvaise lecture de l'écran radar, ils partent dans une autre direction. Ils n'interceptent pas le vol, qui frappe le Pentagone (à Washington) 45 minutes après son détournement.


À 9h27, le vol UA93 est détourné et c'est le quatrième et dernier avion à l'être. Alors que l'espace aérien des États-Unis est fermé – une première historique –, les contrôleurs aériens s'interrogent durant 20 minutes pour savoir si oui ou non, ils dérangent les militaires pour demander l'interception. Ils décident finalement que non et le vol 93 s'écrase à Shanksville, une zone rurale de Pennsylvanie, à 10h06, 40 minutes après son détournement et sans avoir été intercepté. L'échec est total pour la sécurité aérienne. 

 

En juin 2001, l'Allemagne prévient les États-Unis qu'un attentat majeur est en préparation. En juillet, la Grande-Bretagne, l'Afghanistan, la Jordanie et la Russie font de même.
Le 11 septembre 2001 pour les nuls

En août, Israël alerte à son tour les États-Unis tandis que la Grande-Bretagne et la Russie avertissent que l'attaque est imminente. Les services de renseignement US vont alors s'entêter à ne surtout pas arrêter les terroristes.
En juillet 2001, John O'Neill, le meilleur spécialiste d'Al-Qaïda, quitte le FBI, la Maison Blanche lui préférant l'approche diplomatique. Toujours en juillet, David Frasca, agent FBI, stoppe l'enquête de l'agent Kenneth Williams portant sur des membres d'Al-Qaïda prenant des cours de pilotage aux États-Unis.
En août, l'agence FBI de Minneapolis est sur le point d'arrêter Zacarias Moussaoui et peut-être, les autres terroristes du 11 septembre. Mais un agent du siège, Marion Bowman, supprime du fichier central l'information rattachant Moussaoui à Al-Qaïda, empêchant ainsi l'arrestation de Moussaoui.
Anthony Shaffer, un agent des services de renseignement militaires, témoigne que ses services avaient repéré plusieurs pirates du 11 septembre et qu'au cours d'une réunion, leur photo avait été recouverte d'un Post It afin d'indiquer qu'ils étaient “hors investigation”.
Sibel Edmonds, traductrice au FBI, témoigne que son supérieur altérait des traductions, escamotait des documents et que le FBI avait une connaissance précise de l'attentat en préparation.

 

Deux organismes scientifiques, la FEMA et le NIST, ont enquêté sur la chute des Tours Jumelles. Le NIST a élaboré une simulation informatique dans laquelle les tours, étonnamment, ne tombaient pas, à moins de toujours prendre la pire des hypothèses ET de programmer une résistance nettement inférieure aux mesures expérimentales (planchers). Seuls 10 à 13 des puissants poteaux centraux ont été abîmés lors de l'impact, sur un total de 47 que compte cette structure hautement redondante (en acier).
Autre fait étrange : sous les décombres des tours se trouvait de l'acier fondu, c'est-à-dire des températures que le kérosène est incapable d'atteindre. Personne n'explique cela. Et avant la chute des tours, du métal fondu de couleur jaune coulait le long des parois. Le NIST dit qu'il s'agit d'aluminium mais celui-ci est gris argenté et non jaune. L'acier, lui, est jaune.
Les experts de la FEMA ont aussi observé d'étranges trous dans les poutres ainsi que des traces de sulfidation. D'ordinaire, les incendies ne provoquent ni trous, ni sulfidation.
Autre sujet d'étonnement : les tours sont tombées anormalement vite, quasiment à la vitesse de la chute libre. Les étages inférieurs n'ont opposé aucune résistance. Le NIST suggère qu'il est normal qu'il en soit ainsi mais son étude s'arrête au début de l'effondrement et n'étaye donc pas cette suggestion.
Une troisième tour s'est effondrée le 11 septembre : la tour n°7 du WTC. La cause reste mystérieuse. Le rapport du NIST, prévu en 2005, remis à 2006, remis à 2007, n'est toujours pas paru. Or, il se trouve que l'effondrement de la tour n°7, “propre”, vertical, par le bas, ressemble à s'y méprendre à un dynamitage, comme on démolit les vieux immeubles. Le NIST n'explore pas cette piste, et ne l'explore pas non plus pour les Tours Jumelles malgré plusieurs similitudes. Pourtant, l'acier fondu, les trous dans les poutres et les traces de sulfidation peuvent témoigner que des explosifs ont été utilisés.

 

Plusieurs caméras ont filmé l'avion qui a frappé le Pentagone mais les autorités ne rendent pas publics les films, sauf un qui possède un rythme lent et sur lequel on ne voit pas l'avion. Les enquêteurs auraient reconstruit l'avion dans un hangar mais personne n'a vu cette reconstitution. Seuls quelques quintaux de débris semblent avoir été extraits du site du Pentagone alors qu'un Boeing 757 pèse 45 tonnes à vide.

 

Les heures et les jours précédant le 11 septembre, des délits d'initié s'élevant à plusieurs dizaines de millions de dollars ont été commis. La piste mène vers les États-Unis. Les enquêteurs déclarent que les suspects sont au-dessus de tout soupçon et donc, que ce ne sont pas des délits d'initié.

 

Pour toutes ces raisons, le gouvernement des États-Unis doit être considéré comme le suspect numéro 1 des attentats du 11 septembre, en lieu et place d'Al-Qaïda. Une nouvelle enquête doit déterminer les complicités internes et notamment, dire qui a posé les explosifs.

www.alterinfo.net

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article